Cette semaine nous fêtons la sortie de Risk of Rain Returns qui marque les 10 ans de son ancêtre. A ce sujet, j’avais envie de revenir sur ce titre qui aura particulièrement marqué mon expérience de joueur et me fera plonger dans l’univers « Rogue » (Rogue Legacy, Dead Cells…). Mais avant de reparler collection, revenons sur ce phénomène qui désormais s’appelle désormais Risk of Rain 2013.
Un peu d’histoire de Risk of Rain
Risk of Rain est un jeu de tir en 2D solo et multi développé par Hopoo Games (Risk of Rain 2, Deadbolt) et édité par Chucklefish. Il s’agit d’un typé jeu rogue-like, un genre qui met l’accent sur la difficulté, la génération procédurale de niveaux (essentiellement ici dans la présence d’ennemis et du portail de fin de vie) mais surtout de la permadeath. La genèse de Risk of Rain remonte à 2013 lorsque deux étudiants de l’Université de Washington, Paul Morse et Duncan Drummond, ont commencé à travailler sur un projet de jeu pour le concours de développement de jeux de l’école. L’idée de base était de permettre aux joueurs d’explorer des niveaux générés de manière aléatoire, de collecter des objets pour améliorer leur personnage et de survivre aussi longtemps que possible dans un monde hostile.
Une diablerie drôlement efficace !
Le gameplay de ce titre est centré sur l’exploration, la survie, et l’action frénétique plus le temps avancera. Le joueur incarne un survivant qui s’écrase sur une planète hostile appelée Petrichor V, son objectif sera de collecter des artefacts afin d’augmenter les capacités du héros et enfin activer une balise de sauvetage pour chaque niveau traversé. Les compétences et les objets que vous collectez affectent directement votre puissance de feu, votre survie et votre mobilité. Lorsque celle-ci sera activée, il vous faudra survivre aux vagues d’ennemis pendant un laps de temps dépendant du niveau de difficulté choisi au lancement de la partie.
L’une des mécaniques clés du jeu est la gestion du temps. Plus vous restez longtemps sur la planète, plus la difficulté augmente. Il vous faudra donc prendre des décisions cruciales : explorer davantage pour collecter des objets précieux, ou partir rapidement pour éviter d’être submergés par les ennemis de plus en plus puissants. Le combat est rapide et frénétique, avec des hordes d’ennemis qui vous assaillent sans relâche. Le jeu propose également un mode multijoueur coopératif, où jusqu’à quatre joueurs peuvent s’unir pour affronter les défis ensemble. Petit bémol de nos jours sur ce mode difficilement exploitable en ligne.